Ban Ki-Moon est, depuis le 1er janvier 2007, Secrétaire général des Nations-Unies.
Au premier plan dans l'actualité mondiale, il est le plus haut fonctionnaire de l'ONU.
Dans cette vidéo, à la demande de la chaîne francophone TV5 Monde, il s'exprime en français sur la décision de sous-titrer en coréen certains programmes. Échange de bons procédés...
Comment a-t-il appris ?
Sa position nécessite, en théorie, une maîtrise parfaite du français.
En effet, alors que six langues ont un statut officiel dans les autres organes des Nations-Unies - l'anglais, le mandarin, l'espagnol, le français, le russe et l'arabe - l'anglais et le français sont les deux seules langues de travail du Secrétariat Général.
Au premier plan dans l'actualité mondiale, il est le plus haut fonctionnaire de l'ONU.
Dans cette vidéo, à la demande de la chaîne francophone TV5 Monde, il s'exprime en français sur la décision de sous-titrer en coréen certains programmes. Échange de bons procédés...
Comment a-t-il appris ?
Sa position nécessite, en théorie, une maîtrise parfaite du français.
En effet, alors que six langues ont un statut officiel dans les autres organes des Nations-Unies - l'anglais, le mandarin, l'espagnol, le français, le russe et l'arabe - l'anglais et le français sont les deux seules langues de travail du Secrétariat Général.
Ainsi, même si la procédure de nomination du Secrétaire Général ne mentionne pas la maîtrise du français comme une condition nécessaire, on constate que les sept précédents titulaires du poste - à commencer par l’Égyptien Boutros Boutros-Ghali, diplômé de la Sorbonne et de Sciences Po - parlaient tous le français. Le français à l'ONU est, tout comme les autres langues, gages de diversité culturelle, âprement défendu par des acteurs tels que l'OIF ou certains politiques / diplomates. Et la France, en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité, a un droit de véto lors de cette nomination...
Or, le niveau de Ban Ki-Moon lors de sa campagne pour le poste en 2006, puis au moment de sa nomination en 2007 était loin d'être jugé suffisant. Le diplomate coréen a donc pris soin de communiquer sur le fait qu'il prenait des cours et comptait bien se perfectionner...une stratégie qui a fonctionné même si ses débuts laborieux n'ont pas manqué d'être relevés dans la presse française.
Niveau estimé : ses efforts ont-ils été payants ? Ban Ki-Moon a reçu en mars 2013 la médaille Senghor, plus haute distinction de la Francophonie, décernée par l'OIF. Durant la cérémonie, les efforts de Ban Ki-Moon "à titre personnel", dans "l'approfondissement du français" ont été mis en valeur.
Dans la réalité, le Secrétaire des Nations-Unies ne semble toujours pas à l'aise avec la langue de Senghor...si tout indique qu'il comprend les discours qu'il lui sont adressés et ceux qu'il doit prononcer, il prend rarement la parole en français de manière spontanée, même en contexte francophone et quand c'est le cas, se débrouille toujours pour passer rapidement à l'anglais (ici, au Burkina Faso).
Dans l'extrait ci-dessus, il lit de toute évidence avec un prompteur. Il reste que la prononciation est correcte, tout-à-fait compréhensible et qu'il pose bien sa voix, ce qui produit une certaine conviction. On soupçonne donc que M. Ban Ki-Moon est meilleur qu'il ne le laisse paraître. Avec un peu d'assurance, le tour sera joué ! intermédiaire +