Paul McCartney, toujours d'actualité avec New, son dernier album, ne parle pas "vraiment" le français.
Il s'est depuis distingué par quelques "Bonjour mon petit chou", ou "je parle un petit peu français" lors de concerts à Paris ou au Québec. Et d'un sérieux "Merci beaucoup Monsieur Hollande pour cet honneur exceptionnel" lors de sa remise de légion d'honneur.
Que ce soit en France ou au Québec, il semble avoir la faveur du public et des institutions francophones. Par exemple, en 2008, la ville de Québec le choisit pour donner le grand concert gratuit qui célèbre les 400 ans de la fondation de la ville. Un choix contesté au début par certains, mais qui a finalement fait l'unanimité.
Et sa chanson, alors ?
Cette faveur s'explique-t-elle par Michelle ? Une des chansons les plus interprétées du XXème siècle, qui fait peut-être plus pour la francophonie que bien des discours.
La genèse en a été longuement racontée par l'artiste (Turner, Steve (2010). A Hard Day's Write: The Stories Behind Every Beatles Song. New York: Harper Paperbacks) : parodie des chansons françaises style Saint Germain des Prés de 1960, Michelle est d'abord une mélodie sans paroles, un air sur lequel Paul McCartney chante en "yaourt" des mots qui "sonnent français" pour amuser ses amis. Ce n'est que plus tard que, sur le conseil de John Lennon, Paul McCartney décide de trouver des paroles pour sa "chanson française" et s'adresse pour cela à une amie professeur de français, Jan Vaughan.
Niveau estimé : (éternel) débutant, on l'a dit... Néanmoins, son approche est intéressante car elle dénote un rapport musical à la langue : tout comme il semble prendre un plaisir manifeste à répéter chaque mot nouveau dans la première vidéo, comme un petit garçon qui découvre de nouveaux sons, Paul McCartney explique être venu aux paroles de Michelle par la musique, le style et la tonalité. Ainsi, s'il ne parle véritablement aucune langue étrangère, le chanteur s'amuse fréquemment à imiter les sons, à contrefaire les accents.
Michelle...un classique inusable que l'artiste a pu chanter partout, et pas seulement dans les pays francophones...On note que les Obama ont l'air de connaître les paroles !
Cependant, il est possible de l'entendre s'adresser à son public dans la langue de Michelle en de nombreuses occasions. La plus ancienne étant celle-ci, à l'époque des Beatles :
Il s'est depuis distingué par quelques "Bonjour mon petit chou", ou "je parle un petit peu français" lors de concerts à Paris ou au Québec. Et d'un sérieux "Merci beaucoup Monsieur Hollande pour cet honneur exceptionnel" lors de sa remise de légion d'honneur.
Que ce soit en France ou au Québec, il semble avoir la faveur du public et des institutions francophones. Par exemple, en 2008, la ville de Québec le choisit pour donner le grand concert gratuit qui célèbre les 400 ans de la fondation de la ville. Un choix contesté au début par certains, mais qui a finalement fait l'unanimité.
Et sa chanson, alors ?
Cette faveur s'explique-t-elle par Michelle ? Une des chansons les plus interprétées du XXème siècle, qui fait peut-être plus pour la francophonie que bien des discours.
La genèse en a été longuement racontée par l'artiste (Turner, Steve (2010). A Hard Day's Write: The Stories Behind Every Beatles Song. New York: Harper Paperbacks) : parodie des chansons françaises style Saint Germain des Prés de 1960, Michelle est d'abord une mélodie sans paroles, un air sur lequel Paul McCartney chante en "yaourt" des mots qui "sonnent français" pour amuser ses amis. Ce n'est que plus tard que, sur le conseil de John Lennon, Paul McCartney décide de trouver des paroles pour sa "chanson française" et s'adresse pour cela à une amie professeur de français, Jan Vaughan.
Niveau estimé : (éternel) débutant, on l'a dit... Néanmoins, son approche est intéressante car elle dénote un rapport musical à la langue : tout comme il semble prendre un plaisir manifeste à répéter chaque mot nouveau dans la première vidéo, comme un petit garçon qui découvre de nouveaux sons, Paul McCartney explique être venu aux paroles de Michelle par la musique, le style et la tonalité. Ainsi, s'il ne parle véritablement aucune langue étrangère, le chanteur s'amuse fréquemment à imiter les sons, à contrefaire les accents.
Michelle...un classique inusable que l'artiste a pu chanter partout, et pas seulement dans les pays francophones...On note que les Obama ont l'air de connaître les paroles !
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